On en sait un peu plus sur « l’indépendance et la probité » du Groupe de travail sur la détention arbitraire, mécanisme d’enquête et de surveillance relevant du Haut-commissariat aux droits de l’Homme (HCDH, ONU), dirigé par l’ex-présidente de la république du Chili, Michelle Bachelet. Les très intègres experts internationaux dudit Groupe de travail auraient perçu en 2019, pas moins de 150.000 euros du gouvernement autonome catalan, dont le président, l’indépendantiste Quim Torra, a été destitué pas plus tard que lundi 29 septembre sur décision de la plus haute instance judiciaire en Espagne, l’Audience nationale.
Selon le site du quotidien espagnol « A.B.C », cette somme aurait été versée audit Groupe de travail via l’Agence catalane de coopération au développement (ACDD), en contrepartie d’un « avis » rendu, en avril 2019, en faveur des détenus indépendantistes catalans, prenant à rebours une décision de la Cour suprême espagnole qui a alors infligé de lourdes peines aux prisonniers catalans pour des actes de sédition, entre autres graves accusations touchant à l’intégrité territoriale du royaume ibérique.
Cette affaire au relent de scandale pourrait avoir des résonances à l’extérieur des frontières espagnoles, le Maroc n’ayant pas échappé non plus aux « foudres » dudit Groupe de travail sur la détention arbitraire, qui a développé une curieuse fixation sur de présumées « violations des droits de l’Homme » au Maroc, là où il n’y avait qu’arrestations pour des délits de droit commun, alors qu’il a souvent passé à la trappe les crimes horribles perpétrés par le régime vert-kaki à l’encontre des meneurs du Hirak algérien, pour ne pas parler des pratiques staliniennes en cours dans le goulag tindoufien.
Franchement…