Le constructeur ferroviaire français Alstom a annoncé, mercredi, la signature du contrat d’acquisition du Canadien Bombardier Transport.
La réalisation de l’opération est attendue pour le 1er trimestre 2021, sous réserve des autorisations des autorités de régulation et des conditions usuelles préalables, précise le groupe français dans un communiqué.
Cette acquisition, qui marquerait la naissance du numéro deux mondial du rail, représente une « étape transformante » pour Alstom, souligne-t-on, notant qu’elle va permettre au Groupe « d’accélérer sur sa feuille de route stratégique et de renforcer son leadership dans un contexte de marché dynamique, à un moment où le transport durable est au cœur des préoccupations d’aujourd’hui ».
Selon la même source, les termes de l’accord ont été adaptés à la situation actuelle, avec une réduction de 300 millions d’euros de la fourchette de prix convenue avec Bombardier Inc et la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ).
Par conséquent, précise-t-on, et excluant toute révision additionnelle à la baisse liée au mécanisme d’ajustement de la position de trésorerie nette, la fourchette de prix pour l’acquisition de 100% des actions de Bombardier Transport sera de 5,5 milliards à 5,9 milliards d’euros.
« Le prix d’acquisition devrait atteindre jusqu’à 5,3Mds€, après prise en compte des estimés potentiels ajustements et obligations post-réalisation liés au mécanisme de protection de la position de trésorerie nette, à comparer avec la fourchette initiale de 5,8Mds€ à 6,2Mds€ annoncée le 17 février 2020 », explique le constructeur français.
Alstom se dit « confiant dans sa capacité à rétablir (…) la rentabilité de Bombardier Transport », confirmant son « objectif de générer 400 millions d’euros de synergies de coûts par an ».
La commission européenne avait autorisé sous condition fin juillet ce rachat qui intervient un an et demi après la fusion non aboutie entre Alstom et Siemens.