La convention du parti républicain a été marquée mardi, à sa deuxième soirée, par une série d’interventions de personnalités de divers horizons, dont les enfants du président américain, Eric et Tiffany, avec néanmoins comme vedettes la première dame des Etats-Unis, Melania Trump, à partir des jardins de la Maison Blanche, et du secrétaire d’Etat Mike Pompeo, depuis Jérusalem, une étape de sa tournée diplomatique au Proche-Orient.
Dans son discours devant un parterre de membres influents du parti, en présence du président américain, Mme Trump a fait un plaidoyer auprès des électeurs américains pour voter en faveur d’un second mandat pour son mari, avant d’évoquer la crise sanitaire actuelle du Covid-19 et son impact sévère sur le pays. « Je tiens à reconnaître le fait que depuis mars, nos vies ont radicalement changé », a déclaré Mme Trump, offrant des prières pour les malades et des pensées à ceux qui ont perdu des êtres chers.
Elle a promis que l’administration Trump œuvrera pour garantir des traitements et un vaccin pour vaincre la maladie, mettant en avant l’empathique et la détermination du président dans la gestion des affaires du pays. Dans ce qu’elle a décrit comme un « message spécial dédié aux mères », Mme Trump est revenue sur son initiative centrée sur les enfants et la lutte contre le cyberharcèlement.
« Ce monde moderne évolue si vite. Et nos enfants font face à des défis qui semblent changer tous les quelques mois. Tout comme moi, je sais que beaucoup d’entre vous regardent à quel point les médias sociaux peuvent être méchants et manipulateurs et je suis sûr que comme moi, beaucoup le sont. à la recherche de réponses sur la façon de parler à vos enfants des inconvénients de la technologie et de leurs relations avec leurs pairs « , dit-elle en affirmant que le président Trump « n’arrêtera pas de se battre pour vous et vos familles ».
Dans une vidéo enregistrée la veille à Jérusalem, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a déclaré, pour sa part, que le président Trump « avait mené des initiatives audacieuses dans presque tous les coins du monde » qui ont assuré la sécurité des États-Unis. « La principale fonction constitutionnelle du gouvernement national est de s’assurer que votre famille – et la mienne – sont en sécurité et jouissent de la liberté de vivre, travailler, apprendre et adorer à leur guise », a déclaré Pompeo dont le discours prononcé en milieu d’un déplacement officiel en tant que chef de la diplomatie a suscité les critiques des démocrates.
Evoquant les grands dossiers de politique étrangères, il a indiqué que Donald Trump a tenu la Chine pour « responsable d’avoir dissimulé le virus chinois et lui a permis de propager la mort et la destruction économique en Amérique et dans le monde, et il ne se reposera pas tant que justice ne sera pas rendue ».
Il a ensuite évoqué, entre autres, la lutte contre le terrorisme, les négociations avec la Corée du Nord, les relations avec la Russie ainsi que le dossier iranien. Lors d’une convention qui se déroule largement sous un format virtuel, les républicains ont officiellement choisi lundi le président Trump comme candidat de leur parti, annonçant une bataille électorale générale contre le candidat démocrate Joe Biden à dix semaines des élections.
Trump qui doit livrer son discours d’acceptation jeudi depuis la Maison Blanche, est donné à la traîne derrière son rival dans plusieurs sondages à un moment où il est confronté à plusieurs crises, y compris la pandémie de coronavirus et le ralentissement économique qui en a découlé, ainsi que les troubles raciaux causés par les bavures policières.