Sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc a accumulé tout au long des douze derniers mois les succès diplomatiques au niveau des Nations-Unies, où la communauté internationale ne cesse de témoigner son plein soutien à la marocanité du Sahara et au plan d’autonomie comme solution définitive à ce différend régional.
Ces succès diplomatiques importants se sont manifestés notamment au niveau du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale de l’ONU, qui ont réaffirmé la pertinence de la position marocaine et conforté la dynamique positive et le soutien de plus en plus fort aux fondamentaux de cette position.
A travers les résolutions qu’ils ont adoptées, ces deux principaux organes des Nations-Unies ont consacré la prééminence de l’initiative d’autonomie, présentée par le Maroc le 11 avril 2007 et saluée par l’ensemble de la communauté internationale comme étant une initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif de ce conflit artificiel qui n’a que trop duré. Ainsi, dans sa résolution 2494 sur le Sahara marocain, le Conseil de sécurité s’est félicité des efforts « sérieux et crédibles » du Maroc, incarnés par l’initiative d’autonomie.
L’instance exécutive des Nations-Unies a aussi consacré, dans ce texte, le processus des tables rondes comme seul cadre pour parvenir à une solution politique, à travers la participation pleine et responsable de l’ensemble des parties prenantes, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario.
Au niveau de la 4-ème Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, l’examen de la question du Sahara marocain, en octobre dernier, s’est achevé par l’adoption d’une résolution réitérant le soutien au processus politique mené sous les auspices des Nations-Unies, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, en vue de parvenir à une solution « politique juste, durable et mutuellement acceptable » à ce différend régional.
A l’occasion des travaux de cette Commission, la communauté internationale a réitéré haut et fort, une nouvelle fois, son soutien appuyé et multiforme à la marocanité du Sahara et au plan d’autonomie dans les Provinces du Sud comme solution durable et de compromis.
Les délibérations de la Commission ont été l’occasion pour les différents intervenants, qu’ils soient pétitionnaires, représentants des Etats membres ou encore de groupements régionaux, d’exprimer leur soutien fort et unanime à l’intégrité territoriale du Royaume et à sa souveraineté pleine et entière sur son Sahara.
A cet égard, les intervenants ont mis un accent particulier sur l’essor et le développement tout azimut que connaissent les Provinces du Sud, à la faveur des investissements colossaux du Maroc dans la région, comme l’atteste le nouveau modèle de développement au Sahara lancé par le Royaume en 2015 avec un budget de huit milliards de dollars.
De même, le caractère démocratique des élections dans les Provinces du sud a été mis en relief, aussi bien par les différents pétitionnaires que les ambassadeurs et représentants des Etats membres, au même titre que la légitimité des élus de ces provinces, qui sont les véritables représentants des populations du Sahara.
Les différents intervenants des pays du monde arabe, d’Afrique, des Caraïbes, d’Amérique latine, et du Pacifique se sont succédé sur le podium de la 4ème Commission pour insister sur la nécessité de s’inspirer des recommandations du Conseil de sécurité contenues dans les résolutions 2440 et 2468 adoptées respectivement en octobre 2018 et avril 2019 par le Conseil de sécurité, et consacrées dans la résolution 2494 du 30 octobre 2019, qui déterminent les paramètres de la solution au différend régional sur le Sahara marocain, à savoir une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et reposant sur le compromis.
En effet, ces trois résolutions successives du Conseil de sécurité sur la question du Sahara marocain ont consacré le processus des tables-rondes et défini, une fois pour toute, ses quatre participants, à savoir le Maroc, l’Algérie, le Mauritanie et le polisario. Les résolutions 2468 et 2494 citent l’Algérie, au même titre que le Maroc, à cinq reprises.
De même, les séances du débat général de la 4-ème Commission ainsi que les interventions de nombreux pétitionnaires ont été l’occasion de rappeler que les résolutions du Conseil de sécurité adoptées depuis 2007 ont, toutes, relevé la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara, soulignant que ce plan a le mérite de transcender les positions traditionnelles et répond aux normes et standards internationaux en matière de délégation de pouvoir aux populations locales.