Paris – Zakia Laaroussi
Hier mardi 4 novembre, nous avions rendez-vous avec une magnifique fête culturelle organisée par l’UNESCO à Paris, grâce au généreux financement du Royaume d’Arabie Saoudite pour promouvoir la culture arabe. Cette journée a été marquée par la présence de grandes personnalités du monde de la diplomatie, dont l’Ambassadeur et Délégué permanent du Royaume du Maroc auprès de l’UNESCO, Samir Addahre.
La journée comprenait des séminaires sur les arts de la calligraphie arabe, mettant en vedette le calligraphe marocain Mohamed Qarmad, qui m’a émerveillé par son talent et son dévouement. Il était un modèle vivant de créativité et de professionnalisme, et une personnalité alliant tact et compétence. Les séminaires comprenaient également des discussions approfondies sur les politiques d’enseignement de la langue arabe et son importance en tant que vecteur d’identité culturelle.
Mais ce qui a le plus rehaussé l’éclat de cette journée, c’est notre rencontre avec les Marocains de la diaspora, notamment avec l’ambassadeur du Maroc auprès de l’UNESCO, M. Samir Al-Dhahr, qui excellait par son humilité et son style de communication distinctif avec ses compatriotes.
Dans l’ambiance culturelle et musicale, nous avons eu une part d’admiration pour l’équipe des «Ambassadeurs de l’Andalousie marocaine» en France, un groupe de jeunes qui porte fidèlement le flambeau de l’art andalou marocain, tant ils excellaient dans la présentation de l’art authentique qui réside dans la mémoire de chaque Marocain. Ces jeunes ont donné des leçons de fidélité à notre histoire et à notre identité.
Nous avons vécu avec eux des moments de fierté d’appartenance, alors qu’ils fondaient l’amertume de l’aliénation avec des tons qui touchaient le cœur, et notre sentiment national nous revenait pour errer dans l’espace du grand rêve marocain. Cette journée culturelle n’était pas seulement une célébration passagère, mais plutôt un pont qui nous transportait vers une « Tamaghrabite » renouvelé », et une inspiration qui réaffirmait l’importance de la culture comme pont vers l’unité et l’appartenance. Merci à tous ceux qui ont contribué à la réussite de cet événement, et à ceux qui cherchent à soutenir la culture et les arts de la diaspora, pour que les flambeaux de notre identité ne s’éteignent pas.