C’est ce qu’a affirmé vendredi le ministre des Affaires étrangères Jorge Arreaza à une radio locale, trois jours après que le dictateur Nicolas Maduro eut insinué que son rival s’était «caché» dans une représentation diplomatique.
Le MAE vénézuélien, Jorge Arreaza, a également épinglé l’ambassadeur d’Espagne, qui abriterait un autre opposant, Leopoldo Lopez.
«Nous espérons que ces gouvernements changeront d’avis (…) et livreront ceux qui veulent échapper à la Justice vénézuélienne», a-t-il ajouté, déplorant une «situation profondément irrégulière».
«C’est une honte pour la diplomatie de l’Espagne, c’est une honte pour la diplomatie de la France ce qui s’est passé, et ils vont en payer le prix très, très bientôt», a-t-il dit.
Les deux pays font partie des cinquante pays qui reconnaissent Juan Guaido comme président par intérim.
Le Maroc est le premier pays à avoir reconnu Juan Guaido en tant que président par intérim, de la république du Venezuela.
Les relations entre Rabat et Caracas se sont beaucoup détériorées sous la mandature du dictateur Nicolas Maduro, allié du régime militaire algérien et principal soutien du front séparatiste du polisario.