Le gouvernement et les syndicats d’enseignants ont tombés d’accord sur trois mesures pour tenter de désamorcer la grève qui entre dans sa sixième semaine. Ces mesures annoncées par le chef du gouvernemental Aziz Akhannouch, à l’issue d’une réunion houleuse tenue lundi à Rabat, se résument à ce qui suit: le gel du nouveau « statut unifié » en perspective d’une révision de ses dispositions à la lumière des revendications du corps enseignant, notamment la hausse de salaires pour les enseignants.
La deuxième mesure convenue entre les deux parties concerne le gel des ponctions sur les salaires des grévistes. A ce sujet, M. Akhannouch a invoqué des « difficultés » d’ordre administratif pour un éventuel retour sur cette décision. « Les salaires seront versés dans deux jours, il sera donc difficile de les annuler (retenues sur salaires, Ndlr) », a-t-il en effet indiqué.
Troisième et dernière mesure, l’établissement d’un échéancier pour les travaux de la Commission constituée des ministères de l’Education nationale, du Budget et de l’Emploi, d’un côté, et des syndicats, de l’autre. M. Akhannouch a donné jusqu’au 24 janvier 2024 pour la fin des travaux de ladite commission, qui va s’atteler à la tâche de la révision du nouveau « statut unifié » dès ce jeudi 30 novembre.