Le 9 novembre 2023, Alejo Vidal-Quadras, fondateur du parti d’extrême-droite espagnol « VOX » et ancien vice-président du Parlement européen, a été visé par une tentative de meurtre devant sa résidence, rue Núñez de Balboa, à Madrid. Il s’en est sorti sain et sauf, même s’il a été touché par une balle au visage. « A l’hôpital où il a été évacué, il avait écrit au téléphone les mots « régime iranien » et, pendant l’interrogatoire, il avait désigné le régime théocratique comme le promoteur de l’attaque », rapporte le site de la radio espagnole « Onda Cero ».
Le principal suspect, un citoyen espagnol précédemment lié à un groupe chiite radical de Grenade, a été arrêté alors qu’il se cachait dans la maison de sa belle-mère à Grenade. Il est accusé d’avoir embauché un tueur à gages toujours en fuite, en contrepartie d’1 million d’euros, révèle de son côté « Voxpopuli ».
L’Iran dans le collimateur de la justice espagnole…
D’après le site de la radio « Onda Cero », la victime de cet attentat, Vidal-Quadras, ancien chef du Parti populaire en Catalogne, était dans le viseur de l’Iran en raison de sa position publique claire contre le régime iranien et du fait que son parti « Vox » avait reçu un financement d’un groupe iranien opposé au régime de l’ayatollah Ali Khamenei.
La piste iranienne désormais retenue dans l’enquête judiciaire espagnole démontre que l’Espagne et l’Europe généralement ne sont plus à l’abri de la menace que font peser les Mollahs sur la région. Cette affaire confirme les avertissements lancés par le Maroc contre l’implantation avérée de l’Iran en Afrique du Nord, et plus précisément en Algérie, fer de lance du plan iranien pour déstabiliser le pourtour méditerranéen.